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Stress, Prise de poids, hypercortisolémie

Stress, Prise de poids, hypercortisolémie

S’accorder régulièrement des pauses bien-être en séance de sonothérapie https://b-owltherapy.com/peut vous aider, en plus de tous les autres bienfaits, à stopper votre prise de poids et perdre les kilos superflus (en complément d’une alimentation saine et de la pratique d’une activité physique). Comment ? la réponse est simple : en apaisant votre stress, la sonothérapie va donc aussi agir sur la production de Cortisol.

Qu’est-ce que le Cortisol ? et pourquoi fait-il grossir ?

La production d’hormones est l’un des processus chimiques qui assurent le bon fonctionnement de nos fonctions vitales. L’une de ces hormones est le cortisol, également connu sous le nom d’hormone du stress. En période de stress, la consommation de glucose et donc d’énergie augmente car l’organisme reste en état d’alerte.

Des kilos superflus soudains : signe possible d’un taux de cortisol élevé

Une prise de poids rapide peut être le symptôme d’un niveau trop élevé de cortisol. Cette hormone du stress peut conduire à une accumulation de graisse. Certaines études (1) tendent à prouver qu’une concentration haute de cortisol affaiblit le flux sanguin et le convoi du glucose vers le cerveau. Cette hormone du stress peut troubler les cellules du cerveau dans leur faculté à absorber le glucose et peut mener à la destruction de certaines cellules. Le cortisol hormone du stress altère la façon dont le sucre et l’eau sont stockés et atrophie la masse musculaire. Il favorise le stockage des graisses dans la région abdominale, aiguise notre appétit et dirige nos envies alimentaires vers des aliments réconforts plus gras et sucrés.

Le fait d’être confronté à des situations de stress contribue à la production excessive de cortisol. Plus le niveau de cortisol est haut, plus la production de glucose est stimulée. Cette hormone agit avec la sérotonine, neurotransmetteur qui intervient dans les pulsions alimentaires. Un taux élevé de l’hormone de stress perturbe le mécanisme permettant de brûler les graisses du corps. Il limite ainsi l’utilisation des cellules graisseuses afin de fournir l’énergie nécessaire à l’organisme.

En règle générale, le cortisol active la lipolyse (processus de dégradation des graisses pour fournir de l’énergie). Cette action vertueuse devient problématique quand le stress perdure. En effet, un taux élevé de cortisol entraîne une résistance à l’insuline, ce qui entrave ce processus d’élimination. En cas de stress intense et répétitif, cette hormone provoque une augmentation de la ghréline (l’hormone de la faim), ce qui pousse à des grignotages intempestifs.

AUTRES CONSEQUENCES D’UN CORTISOL TROP ELEVE :

Des manifestations cutanées : l’hormone du stress en cause

La barrière cutanée ne reste pas insensible au cortisol. Cette hormone du stress fait travailler de façon intensive les glandes sébacées qui intensifient leur production de sébum. Les pores s’obstruent alors, des bactéries prolifèrent à la surface de la peau. Le cortisol induit donc une sécrétion plus soutenue de radicaux libres. La peau est alors fragilisée, le stress oxydatif s’installe et les cellules cutanées vieillissent prématurément.

Peau et cerveau sont étroitement liés, par un socle commun embryonnaire : l’ectoderme. En cas de stress, l’hormone “cortisol” affecte le système immunitaire de l’épiderme pouvant déclencher des réactions épidermiques, et menacer le microbiome. Sous l’influence de cette hormone présente à un taux trop élevé, des réactions inflammatoires s’enclenchent pour défendre la peau. La réponse au stress mobilise les glucocorticoïdes. Ces derniers altèrent la fabrication et accélèrent la dégradation du collagène, et de l’élastine induisant une perte de fermeté. Un ralentissement de la régénération et de la cicatrisation de la peau peut alors être observé. Le cortisol fait perdre aux kératinocytes leur mobilité.

La peau est alors moins hydratée, moins protégée. Le film hydrolipidique n’assure donc plus son rôle de bouclier, l’eau naturellement contenue dans l’épiderme s’évapore plus rapidement. Le système de réponse au stress se nomme l’axe HHS, il relie le système nerveux central à celui endocrinien. Des études ont prouvé que chez des personnes atteintes de dermatite atopique, cet axe est déréglé. (2) Les cellules de la peau vont alors libérer des molécules de l’inflammation causant : acné, lésions, rougeurs, picotements.

Un fort taux de cortisol touche muscles et articulations. Cette hormone du stress présente en surabondance affecte la structure osseuse en la fragilisant augmentant ainsi le risque de fractures. Les muscles s’atrophient, causant une faiblesse musculaire. Si vous souffrez d’une maladie articulaire, l’inflammation accrue par le stress (cortisol élevé) peut générer des inconforts. Une étude menée sur des individus atteints d’arthrite rhumatoïde a démontré que le stress représentait la cause la plus fréquente de réveil des douleurs (3). Le cortisol relance la réponse inflammatoire du système immunitaire. Quand ce phénomène survient, des substances nommées cytokines sont libérées. Elles sont ainsi impliquées dans l’inflammation et peuvent détériorer l’érosion du cartilage.

Le Cortisol à l’origine d’ Inconforts musculaires et osseux

Plus nous sommes soumis au stress, plus l’inflammation s’intensifie, En effet, le cortisol exerce une action sur le squelette. Cette hormone inhibe le développement des ostéoblastes (cellules osseuses). (4) Le stress chronique allonge la durée de la guérison et précipite la dégradation des tissus ce qui expose à un risque accru de blessures. Quand le stress perdure, les muscles réclament plus d’énergie. La libération d’adrénaline est substituée progressivement par celle du cortisol qui entraine alors la dégradation des protéines présentes dans les muscles.

A long terme, cela peut causer de nombreux désagréments : contractionsspasmes, non-élimination des toxines, douleurs, etc. Quand le cortisol grimpe et qu’il se maintient à un niveau élevé, les cytokines inflammatoires peuvent atteindre les tissus musculaires. Les cytokines nous rendent ainsi plus sensibles à la douleur. 

Le Cortisol responsable de la déficience du système immunitaire

Le stress durable est délétère, contrairement au stress furtif, aigu qui booste l’immunité. Quand ce dernier n’est pas chronique, il accroit le nombre de phagocytes et de cellules Natural Killer pour booster la réponse immunitaire. Toutefois quand il perdure, le cortisol est alors trop élevé et on assiste au ralentissement de la division des cellules immunitaires. Le thymus, la glande pilotant la régulation du système immunitaire peut être déréglée par une surabondance de cortisol qui persiste dans le temps. Cette hormone peut provoquer et précipiter la mort de certaines cellules et pousser les défenses immunitaires à attaquer les tissus corporels comme si ces derniers étaient des virus. Les risques d’allergies et d’asthme sont alors plus fréquents. Un excès de cette hormone peut avoir un impact sur les globules blancs qui assurent la protection immunitaire. Ils se raréfient et le risque de tomber malade est accru.

En cas d’hypercortisolémie (taux de cortisol élevé) nos défenses sont fragilisées. Le mécanisme de défense accapare l’énergie de l’organisme au détriment d’autres fonctions : digestive ou immunitaire. Si le stress persiste, nos cellules immunitaires se retrouvent affaiblies et nous sommes alors plus vulnérables à certaines maladies. Avec la baisse drastique des globules blancs, l’organisme est moins armé pour combattre les germes, la réponse à l’infection est donc ralentie.

Le Cortisol, en  lien avec la dépression

Dans les cas de dépression, on constate une hausse de la production du cortisol et un dérèglement du rythme circadien (d’après une méta-analyse de 144 études) (5). Le stress chronique immobilise le cortex préfrontal gauche, une aire cérébrale impliquée dans les sentiments agréables et positifs. Au stade ultime, le cortex préfrontal droit est également assailli par l’excès de cette hormone. Ce phénomène va entrainer une perte d’intérêt, on a l’impression de se retrouver dans un état d’apathie, de lassitude.

Le stress chronique chez la souris modifie certains récepteurs sérotoninergiques. (6)Ces altérations sont observées chez des humains ayant attenté à leurs jours. On note que la prise d’antidépresseurs induit les modifications opposées sur les récepteurs sérotoninergiques à ceux provoqués par un stress chronique. Cette administration renverse également l’hypersécrétion des hormones du stress. De plus, un nombre important de récepteurs aux glucocorticoïdes (=cortisol et et cortisone) sont localisés dans l’hypothalamus et l’hippocampe, 2 structures qui interviennent dans la régulation de notre humeur et notre capacité à ressentir du plaisir. Le cortisol bloque également les récepteurs stimulés par la sérotonine ce qui entrave la communication de l’information entre les neurones. Ce blocage peut déclencher des troubles de l’humeur.

Notre cerveau est doté d’un système de protection : la barrière hématoencéphalique. Sa fonction est d’empêcher la plupart des molécules et des microorganismes contenus dans le sang de pénétrer le cerveau, en laissant tout de même filtrer l’oxygène et les nutriments. Chez des souris soumises au stress, cette barrière ne joue plus totalement son rôle (7) et laisse alors les molécules pro inflammatoires, favorisant l’apparition de symptômes dépressifs, de se diriger vers le cerveau.

Le cortisol joue un rôle dans la Fatigue et les insomnies

L’énergie fournie par le cortisol présente l’inconvénient de nous maintenir dans un état d’hyperéveil désavantageux pour l’endormissement. Normalement, en l’absence d’anomalies, une personne subit une montée de cortisol vers 8 heures du matin pour être alerte toute la journée. Chez les sujets présentant un taux élevé de cette hormone du stress, elle s’active au cours de la nuit se traduisant par un sommeil perturbé qui s’accompagnera d’une fatigue au réveil.

Le maintien du cortisol à des niveaux déraisonnables va petit à petit engendrer un défaut de production et à terme, le tarissement des réserves en cortisol. Cet épuisement des stocks est alors associé à une fatigue durable. Le cortisol est l’antithèse de la mélatonine. Ainsi, si votre taux de cortisol est important en soirée, vous êtes alors en alerte permanente. Votre organisme se préparera alors pour faire face au danger. Cette réaction n’encourage par la relaxation propice au sommeil. L’élévation du niveau de cortisol stimule l’activité du circuit neuronal entre l’amygdale et les neurones, ce qui peut donc causer des insomnies. Des études (8) ont prouvé que la privation de sommeil ou les réveils nocturnes faisaient également grimper la production de cortisol, un cercle vicieux se forme alors.

Dormir 6 h par nuit augmente le taux de cortisol dans le sang de 50%. Donc si votre durée de sommeil est égale ou inférieure à 6h, n’hésitez pas à pratiquer la sieste pour réguler votre taux de cortisol.

Si l’un ou plusieurs de ces symptômes vous parle et que vous vous reconnaissez dans ce descriptif non exhaustif des effets du stress sur notre organisme dans toute sa globalité : physique, physiologique et émotionnelle, n’hésitez plus et prenez rendez-vous avec moi. Nous étudierons ensemble une réponse adaptée à votre problématique ou souhait et vous pourrez améliorer grandement tous ces facteurs tout en vous relaxant.

Sources :

(1) Physiology, Cortisol Lauren Thau; Jayashree Gandhi; Sandeep Sharma.Author Information Last Update: September 6, 2021.

(2) Altération de la réponse de l’axe hypothalamo-hypophyso- surrénalien et du système sympathique médullo-surrénal au stress chez les patients porteurs de dermatite atopique. Angelika Buske-Kirschbaum, Andrea Geiben, Heike Höllig, Ellen Morschhäuser and Dirk Hellhammer dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism Vol. 87, No. 9 4245-4251.

(3) Étude observationnelle des symptômes de stress liés à l’épidémie de Covid-19 dans une cohorte de patients souffrant d’arthrose A.N. Rakotozafiarison, I. Segura.

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